L’histoire du matelas
Extrait du dossier « la literie écologique » d’eco-sapiens.com.
Histoire du lit
Le sol est trop dur pour y dormir directement. Le matelas (d’une étymologie arabe signifiant « jeter un coussin ») va consister en un tissu que l’on va remplir de ce que l’on trouve… Plumes, épeautre, laine, poils, paille, etc… rembourrages choisis d’abord car ils sont confortable mais surtout car ils s’humidifient peu ce qui évitent les moisissures.
On aurait pu en rester là…
Mais en 1855, un nouveau dispositif va révolutionner le matelas : c’est le ressort ! Le succès se confirme avec l’apparition du sommier dans la foulée, permettant de rendre le matelas encore plus confortable.
En 1929, le premier « Dunlopillo » arrive (le pillow de la marque Dunlop, spécialiste bien connu du caoutchouc).C’est le premier matelas en latex. Avec les progrès de la chimie de synthèse, le latex sera de plus en plus utilisé mais… de moins en moins naturel.
A partir des années 80, on bascule vraiment dans la pétrochimie sous prétexte de trouver des matériaux avec une résilience minimale (entendez : qui s’adapte parfaitement à votre corps). C’est le polyuréthane, mousse synthétique, qui peut se décliner en visco-élastique, mousse polyeter, porotex…
Les critères
Ce bref aperçu historique nous montre ce que nous pouvions déjà présumer : les matelas de synthèse (latex synthétique, mousses) ont depuis quelques années le vent en poupe car ils ont trois qualités que recherche le consommateur moderne : un prix bas, une forte résilience, une matière non vivante qui donc nécessite peu d’entretien.
Le consom’acteur moderne quant à lui va se soucier non seulement de l’impact environnemental de son futur achat (pollution lors de la production, recyclabilité…) mais aussi des aspects santé et confort. Car à y regarder de plus près, les matelas naturels pourraient très bien redevenir la norme tant leurs avantages sont nombreux.
(source eco-sapiens – pour consulter l’ensemble du dossier cliquez-ici)
Clair, concis et agréable à lire. Merci pour ce blog!
Merci de votre compliment.