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La cyrrhose n’est pas liée qu’à l’alcool

L'excès de sucre suffit à avoir une cirrhose

La cirrhose n’est pas toujours alcoolique.
Photo de Susannah Burleson.

 

L’alimentation et le sucre peuvent provoquer la cirrhose.

D’emblée, la cirrhose du foie n’est pas toujours forcément liée à la consommation d’alcool. Vous et moi pourrions y être confrontés. Alors informons-nous avant de juger trop vite. Tout d’abord, une mauvaise alimentation et une consommation de sucre importante peuvent générer la maladie. A cela, nous ajoutons un manque d’activités physiques. De surcroît, la consommation des sodas des plus divers viennent irriter le foie autant que l’alcool. Par ailleurs, une étude scientifique récente révèle que l’abus de paracétamol est une cause probable de cirrhose. Alors prenons le temps de comprendre pour ne pas courir à notre perte avec nos habitudes nocives à la santé et ainsi finir, taxés de consommateurs d’alcool.

Pourquoi le foie développe une cirrhose ?

En fait, attaqué par un excès de certaines substances, le foie cherche à cicatriser. Par exemple, l’excès de sucre va se transformer en triglycérides ou graisses, nocives au fil du temps, lesquelles vont devenir inflammatoires au niveau du foie. C’est ce qu’on appelle la fibrose du foie, qui consiste en un excès de cicatrisations de ce dernier. En continuant de le mettre à dure épreuve, le foie va continuer de se défendre en durcissant progressivement. A terme, sous 15 ans en moyenne et ce, sans activités physiques, le trouble tend à muer en cirrhose. En effet, l’insuline secrétée va transformer le sucre en graisses, comme le précise le Professeur Silvain, chef du service d’hépato-gastro-entérologie au CHU de Poitiers.

La stéatose hépathique non alcoolique.

On l’appelle aussi stéatose hépathique non alcoolique, cette maladie du foie causée par le sucre. C’est la première cause de greffe de foie aux Etats-Unis. Là-bas, on l’appelle l’hépatite du « foie-gras » en raison de la présence importante de fructose. Pas très appétissant, n’est-ce pas ? Alors quels sont les points à surveiller pour limiter le risque de cirrhose :

Le fructose

Le fructose naturel des fruits consiste en un glucide bon et sain. Or, le plus courant est le fructose industriel, extrêmement mauvais pour l’organisme. En fait, on le trouve abondamment dans les sodas mais aussi les gâteaux et les pains industriels, que nous et nos enfants affectionnons tout particulièrement. Ce fructose contient du sirop de maïs qui dégrade lentement l’organisme et nos organes, dont le foie.

Le surpoids et l’obésité sont à surveiller

La surcharge pondérale est un indicateur et nécessite une certaine vigilance. Mais attention, le sujet concerne tout autant les personnes visiblement minces.

La prise de paracétamol

Très courant à travers le monde, le paracétamol s’utilise en tant qu’antipyrétique et antalgique, il s’obtient librement en pharmacie sans visite médicale. Or son usage en fait une des principales attaques ou hépatites au niveau de foie, s’avérant grave à la longue. Et plus la dose consommée augmente, plus la sévérité hépatique croît. Dit ordinaire en terme de traitement, il s’avère toxique pour la santé.

Le manque de sommeil

Plus vous dormirez peu, plus votre métabolisme va se fatiguer et ainsi ne plus vous défendre des agressions externes. Il faut absolument vous concentrer sur la détente, le bien-être et le repos pour mettre toutes vos chances de votre côté. S’il s’agit d’un simple problème de literie, je vous invite à choisir une literie naturelle bien confortable pour faire de beaux rêves. Si vous ressentez des troubles telles que les insomnies, je vous conseille d’en parler à votre médecin ou à votre homéopathe.

Nos conseils pour éviter la cirrhose :

1/ Éliminer l’alcool :

Évacuons tout de suite le risque lié à l’alcool. Car, il n’en reste pas moins une cause importante de cirrhose. Certaines études récentes disent même que le risque de cancer s’est considérablement accru en corrélant une prise moyenne d’un verre d’alcool par jour. Et de manière plus générale, le conseil consiste à rééquilibrer les repas. Par exemple, en respectant les proportions de féculents, de légumes,…

2/ Manger 5 fruits et légumes par jour :

Effectivement, il est préconisé de veiller à consommer une quantité suffisante de légumes, mais aussi de fruits. Pour être plus concrète, le sucre n’est pas un produit naturel dont nous avons besoin outre mesure. Génétiquement, nous n’y sommes pas disposés en terme de consommation, il s’agit là de physiologie. L’excès de sucre va se transformer en triglycérides ou graisses, nocives dans le temps et devenir inflammatoires sur le foie.

3/ Faire du sport :

Il est important d’exercer au moins une activité physique, l’idéal est de faire du sport. Pour d’autres, s’adonner à des loisirs et marcher pour aller au travail vont dans la bonne voie et symbolisent déjà de très bonnes évolutions positives.

4/ Faire attention à l’automédication de paracétamol :

Certes, nous avons banalisé le paracétamol tant par le produit en lui-même que par la consommation intempestive à la moindre douleur. En vous automédiquant, vous risquez de prendre une molécule indésirable et de ne plus savoir à quel dosage vous vous l’auto-administrez. D’où les risques de surdosage que connaissent bien les services des pompiers et des urgences.

5/ Dormir suffisamment :

L’excès de fatigue peut nous faire ressentir des envies de manger, des fringales particulièrement orientées vers sur le sucre. Aussi, respecter son corps et son organisme consiste à dormir au moins 6 heures par jour et de s’accorder entre 5 et 15 minutes de sieste réparatrice après le déjeuner. En dormant assez, les phases des repas quotidiens vont reprendre un ordre naturel pour vos hygiène alimentaire et physique. Il s’agit-là de reprendre la main sur sa propre vie et de se faire du bien. Notre blog et toute son équipe tient à votre bien-être.

En bref, une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée vont vous permettre de bien vivre. Mais également, de bien transmettre vos habitudes au cercle familial et de bien vieillir. De plus, reconnaissons que changer nos habitudes n’est pas toujours si simple que cela. C’est pourquoi, je vous recommande de consulter son médecin, voire un nutritionniste en cas de besoin.

 

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