C’est décidé, je me mets au slow ?
Un tour d’horizon de la slow Life.
Pour les moins jeunes d’entre nous, non je ne vais pas même mettre à danser. Tout d’abord, pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas doué pour cette discipline. Même si cette danse considérée aujourd’hui comme kitch, avait quelques avantages sympas. En fait, je veux parler du phénomène du slow life. Vous savez cette philosophie qui consiste à lever le pied et à se concentrer sur l’essentiel. Il s’agit de reprendre le pouvoir sur son emploi du temps et de vivre au rythme des ressources de la planète. Par extension, d’autres disciplines se sont emparées du mouvement. Ainsi, nous entendons régulièrement parler de slow food, de slow design et même de slow sex. Alors, je vous propose un tour d’horizon en tentant quelques définitions. En commençant évidemment par le définition de la slow Life. Un thème légitime sur un blog comme comment mieux dormir.
Slow life définition.
L’idée générale de la slow Life, consiste à reprendre possession de son emploi du temps et de vivre en fonction de ressources naturelles. Le magazine Elle définit la slow life comme une contre culture qui s’oppose au fast living. En d’autres termes, nous écartons l’emploi du temps effréné. Fini la sensation de ne pas avoir le temps et la journée rythmée par le stress. L’idée est de reprendre la main sur sa vie. Ce n’est pas parce que l’on court continuellement que l’on fait plus de choses. De plus, les spécialistes de la slow life défendent le respect de la nature. Plus précisément, il s’agit de vivre au rythme des ressources naturelles. Évidemment, il y a de nombreuses manières de mettre en ouvre cet engagement. Comme par exemple, ne pas manger de cerises ou de tomates en hiver.
En route vers le slow design.
Le slow design est une partie évidente de la slow life. Une démarche globale qui a pour objectif de créer quelque chose qui a une vraie utilité et de qualité. Effectivement, un produit fonctionnel et solide dure plus longtemps. Tout d’abord, pour la création, on prend le temps nécessaire pour concevoir le produit ou le service. Ainsi cette démarche inclue les valeurs du développement durable (Sociale, environnementale et économique). Le but n’est pas qu’un produit en pousse un autre ou soit standardisé. Dans l’idéal, il doit s’agir de créations uniques. De plus, sa structure et son élaboration doivent être les plus simples possibles. Il va de soi que le choix des matériaux doit privilégier les trois clés du développement durable. Avec évidemment des matériaux recyclés pour le volet environnemental. Enfin, la production locale est la règle avec si possible la valorisation de l’artisanat.
La slow deco, une autre façon de consommer et de vivre.
En France, nous sommes passés d’une décoration d’intérieur figée à une déco plus éphémère. Mais devons nous pour cela devenir des acheteurs compulsifs et jeter à tout va ? La slow déco, récemment mise en avant par le magazine Home, est le contraire de cela. Effectivement, ce mouvement de décoration fait la part belle à l’upcycling et au do it yourself. Un meuble sauvé d’un grenier où tout simplement chiné retrouvera une nouvelle vie. De plus customisé, il risque de devenir tendance. Et vous ne risquerez pas de le retrouver partout. Finalement, l’idée allie le souhait de personnalisation et de consommation responsable.
La Slow Food, l’origine de la slow life.
A l’origine de ce mouvement pour la lenteur (je sais la traduction n’est pas flatteuse), il y a eu la Slow Food. En fait, il s’agit d’un mouvement né en Italie. L’objectif principal réside dans la volonté de sensibiliser les citoyens à l’écogastronomie et à l’alterconsommation. En outre, cela consiste à œuvrer pour une consommation plus respectueuse de l’environnement et plus éthique. Évidemment, cela s’inscrit dans une démarche développement durable. Comme par exemple des produits issus du commerce équitable et de l’agriculture biologique. Elle est organisée en association à but non lucratif. De plus, elle est reconnue par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (ou FAO). Dans ce cadre, chaque année, les membres animent des actions de promotion.
Le slow travel.
Et pourquoi ne pas profiter des vacances pour changer de rythme. En toute cohérence, l’adepte de la slow life passera au slow travel. C’est à dire qu’il va préférer voyager en train ou en bateau, plutôt qu’en avion. Fini le tourisme traditionnel où l’on découvre des lieux sans s’intéresser aux gens qui y vivent. Effectivement, on expérimente, on ne consomme pas. Finalement, on va à la rencontre de la population et on abandonne guides et appareils photo. On vit, on découvre avec ses propres yeux et non au travers de l’objectif de son appareil photo ou de son téléphone.
Le slow sex pour plus de plaisir
Je vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas de faire moins l’amour. Ou bien d’un mouvement qui prônerait l’abstinence. Bien au contraire, cela consiste à faire une plus grande place aux sensations et au plaisir. Il s’agit de faire l’amour plus lentement en se préoccupant du désir de l’autre et du sien bien sûr. L’épanouissement sexuel passe par le fait de redonner la parole à son corps, et non de céder à la performance. Selon Diana Richardson, dans le magazine Psychologies, il s’agit de ralentir pour découvrir de nouvelles sensations en restant connecté à ses émotions. En quelques sortes, c’est également un des principes du tantrisme. En se dégageant, de la pression d’aller droit au but, l’orgasme, tout devient plaisir. Sans compter, qu’avec un peu d’expérience, le plaisir est beaucoup plus certains.
Et si la literie lançait le slow bedding ?
Pourquoi la literie ne pourrait pas être contaminée par le mouvement du slow life ? Alors c’est tout naturellement que je me suis livré à une réflexion pour définir ce que pourrait-être le slow bedding. Premièrement, l’objectif serait d’aller à l’essentiel : le confort pour bien dormir sans matières inutiles. Deuxièmement, choisir des matières naturelles saines et écologiques. Troisièmement, privilégier une fabrication locale avec le respect des conditions de travail. Plus particulièrement, je pense évidemment à la fabrication du matelas, mais aussi au tissage et à la confection du linge de lit. Un point plus difficile à trouver en vrai made in France.
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