Cop 21, j’ai envie d’être optimiste pour la planète.
Trump, retire l’Amérique de l’accord de la Cop 21.
Le 1er juin dernier Donald Trump, président des Etats-Unis a tenu une de ses promesses de campagne électorale, en annonçant le retrait de son pays des engagements pris lors de la COP 21 qui s’est tenue en décembre 2015 à Paris. Si l’on se souvient que déjà en décembre 2015, nous étions nombreux à penser que l’accord de Paris, n’était pas assez ambitieux et que comme le confirme l’article de Wedemain paru le 2 juin, les états-Unis sont le deuxième pollueur au monde, derrière la Chine, la douche est très très froide.
Est-ce que notre planète redeviendra grande ?
Mais comme vous le savez, j’aime bien ne pas me contenter d’une vision manichéenne et avoir un sens critique de ma pensée. Vous savez ce bon vieux principe qui consiste à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Premier constat l’Europe (Allemagne, Italie et France), à l’unisson semble tenir tête à la première puissance mondiale, vite rejoints par la Chine. Ces derniers sont parfaitement conscients d’une part que la population chinoise souffre de plus en plus de la pollution et que d’autre part il y a dans l’économie verte un relais de croissance et des emplois à créer. Ajoutons à cela que l’Inde se propose de ratifier l’accord de la COP 21 et que surtout des gouverneurs, maires et chefs d’entreprises américains déclarent déjà s’opposer à la décision de Donald Trump. Il semblerait que chaque état ait le pouvoir de faire appliquer les engagements écologiques si ils le souhaitent. Ces Américains craignent également de rater le coche de l’économie verte, en laissant filer la recherche à l’étranger, notamment en Europe.
Les conséquences de l’écologie sur le géopolitique et l’économie.
Il est évident que respecter la nature de notre planète est essentiel pour la garder vivable. Il en va entre autres de la santé de la population mondiale, de la survie de certains (catastrophes écologiques) et bien sûr de la paix. Et oui que ferons nous des réfugiés politiques de plus en plus nombreux à une époque où en Europe par exemple, il y a une tendance au repli sur soi. Le pire n’est pas une fatalité, mais il est temps de bien réfléchir et surtout d’agir sans plus tarder. Aux vues des réactions anti-Trump, j’ai envie d’espérer. Je sais que rien n’est gagné, mais l’espoir est permis, ce qui permettrait à bon nombre d’entre nous de mieux dormir et surtout aux générations qui nous suivent de mieux dormir.
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