Comment dormir sur le Vendée Globe ?
Alors que François Gabart et Armel Le Cléaec’h viennent juste de passer le Cap Horn, le magasine Management daté de Janvier 2013, consacre à ce dernier un article sur sa préparation. Nous nous attarderons tout particulièrement sur le sommeil de ces marins de l’extrême qui ne toucheront pas terre pendant près de 3 mois.
Armel Le Cléac’h confie six à sept heures par jour, par tranche de 20 à 45 minutes. Il allie la préparation qu’il a effectuée avant le départ avec le centre du sommeil de Port la Forêt et surtout une bonne connaissance de ses limites. Il identifie ainsi le moment où il risque de prendre trop vigilance et donc de risquer de faire des conneries qui pourraient être dommageables pour son bateau et surtout pour lui-même.
Chaque période de sommeil, peut être interrompue par des alarmes qui complète la vigilance du marin.
Il s’agit là d’une vraie expérience montrant l’importance de la récupération et tout particulièrement du sommeil dans la performance de l’humain. La particularité du Vendée Globe est que le marin doit être en permanence vigilant tout en ne puisant pas trop dans ses réserves. La plaisanterie durant entre 80 jours pour les premiers et plus de 150 jours pour les derniers.
Cette performance humaine et sportive force au respect.
Par ailleurs,
Une pensée pour Bernard Stamm (Cheminée Poujoulat) qui vient d’être disqualifié. Nous le suivons particulièrement parce que son sponsor a une unité de fabrication tout près de chez nous, à Buzançais.