Un peu de culture pour nous les dormeurs qui nous glissons volontiers sous notre couette Fjord de Lestra.
Mais que veut dire Fjord ?
Fjord avec un « J » venant de Norvège, ce sont ces vallées érodées par les glaciers, avançant de la montagne à la mer, et envahies par l’eau depuis la fonte des glaces.
Fiord avec un « I » ou plutôt Grise Fiord, est le village le plus au nord de la planète. Un village canadien qui ne dégèle jamais, où le climat local est extrêmement froid et où vit une communauté de 141 Inuits.
Certaines personnes attribuent au petit écran des effets calmants. Contrairement aux idées reçues, loin d’aider les enfants à s’endormir la télévision a un effet néfaste sur leur sommeil.
En effet la télévision, les jeux vidéo, l’ordinateur ou bien le téléphone mobile augmente les cauchemars, les réveils fréquents au milieu de la nuit et procure des difficultés à s’endormir à l’heure de la sieste ou du coucher. Aussi bien chez le bébé que chez l’enfant ou l’adolescent.
C’est pourquoi comme nous vous l’avons signalé à plusieurs reprises sur ce blog : il faut réduire le rythme après 18h ainsi que l’usage de la télévision et de tout autre média, et favoriser plutôt la lecture avant le coucher. Le sommeil d’un enfant en pleine croissance n’est pas à négliger.
Et sur notre blog consacré au sommeil et à la literie nous ne résistons pas à vous rappeler que la literie est importante même pour un enfant.
L’éco-participation va être due à compter du 1er mai 2013 sur tous les éléments d’ameublement quelle que soit la date de la commande.
Le principe est le même que pour l’électroménager : un montant appliqué à l’achat d’un produit qui finance la collecte et le recyclage du mobilier usagé.
Ces montants sont définies selon trois barèmes (sièges, literie, meubles) mais aussi selon le coût de recyclage de chaque type de produits. Les barèmes sont fixes, soumis à la TVA et sont indépendants du prix de vente.
Comme pour l’électroménager, l’éco-participation est un montant appliqué à l’achat d’un produit qui finance la collecte et le recyclage du mobilier usagé.
Qui organise la collecte ?
Les fabricants et distributeurs de meubles ont créé Éco-mobilier est l’éco-organisme en charge de la collecte et du recyclage du mobilier usagé.
Il a été crée par les fabricants et distributeurs de meubles, travaille avec les collectivités locales pour la collecte de proximité, et avec les distributeurs qui reprennent du mobilier auprès de leurs clients.
De plus, Éco-mobilier est aussi partenaire de l’économie sociale et solidaire (ex : communautés d’Emmaüs) dans le cadre de la réutilisation des meubles.
Comment s’effectue la collecte ?
Des distributeurs volontaires organisent la collecte notamment lors des reprises livraison. Elle sera aussi proposée dans les déchèteries publiques ou mobiles avec l’accès à une benne «Mobilier». Le mobilier usagé sera ensuite trié puis envoyé vers des sites de valorisation et de recyclage.
Pourquoi agir pour le recyclage du mobilier usagé ?
A l’ère du tout numérique, nous réussissons de grandes choses.
Mais encore aujourd’hui, 77 % des meubles en fin de vie sont enfouis en décharge ou incinérés.
L’exemple du matelas est très significatif. Si 95 % des ses composants sont recyclables, rien ne permet de les valoriser en France.
« 5 millions de matelas et de sommiers sont enfouis chaque année dans notre pays, l’équivalent de 110 000 tonnes de déchets qui pourraient, à terme, être traités »
L’objectif de l’éco-participation est de réduire l’enfouissement et de donner une seconde vie aux meubles. La loi Grenelle II fixe un objectif de 45 % de recyclage pour 2015 et de 80 % de valorisation globale à l’horizon 2017.
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Sur cette page, vous pourrez aussi retrouver Noctéa, sa vie, l’histoire de la création de ses matelas, et des autres accessoires de literie. En prolongation du club Noctéa, l’idée est d’échanger et de vous faire partager la vie de notre blog et de Noctéa.
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C’est en feuilletant un livre acheté sur un brocante que j’ai découvert ce mot. Denise Gluck l’auteur de ce livre nous permet de faire un peu d’histoire du lit et de la literie.
Dans l’évolution de la langue française, aujourd’hui on qualifie de lit, l’encadrement (en bois ou en métal par exemple) et la literie (le matelas et le sommier). Mais cela n’a pas toujours été le cas. Pendant longtemps on appelait lit, le matelas et le sommier. Le cadre en bois qui formait la structure de la couche comme l’on disait à l’époque, était qualifié de CHALIT.
Afin d’être plus précis dans le mot literie on entendait, matelas ou couette selon les lieux ou les époques, traversins et oreillers, draps couvertures et contrepointes (un mot disparu qui pourra aussi faire l’objet d’une dissertation).
L’auteur di livre, nous dit avoir retrouvé des traces de ce mot jusqu’au milieu du XIXème siècle. Le châlit a considérablement évolué dans sa structure et sa composition à travers les âges :
Au moyen âge : Au fond du châlit en bois étaient tendues des sangles ou des cordes. Il était notamment caché par des rideaux qui avaient pour vocation de protéger le dormeur du froid.
Au XVème siècle : il devient un véritable meuble.
A partir du XVème : les menuisiers et les ornemanistes rivalisent pour créer des formes ornées de décors sculptés. C’est à cette époque que le terme bois de lit remplace châlit.
Merci madame Gluck, pour cette recherche.
Nos sources :
« Dormir, les 1001 rituels du sommeil » aux éditions Bonneton.
Un matelas conçu dans une démarche développement durable, doit être au service :
du dormeur : En lui apportant tout d’abord du confort. C’est-à-dire qu’il doit parfaitement être au service du corps pour que l’organisme puisse parfaitement récupérer. Là est l’objectif du sommeil et de l’outil à son service : le matelas. La deuxième chose impérative pour le dormeur est que le matelas doit être sain. Pour cela il faut bannir les produits toxiques (absence de ces produits est certifiée par la label Oekotex 100) et privilégier les traitement anti-acariens naturels (type Greenfirst).
de l’environnement : Le principe est de sélectionner des matériaux dont la production est non polluante, raisonnée et/ou issu de l’agriculture biologique. Nous pouvons citer, par exemple le coton bio, le lin bio ou le latex naturel dépourvu le produits de charge. Par ailleurs, le fait de fabriquer le matelas en France, permet de réduire l’impact écologique de manière très sensible.
du social : Le besoin dans ce domaine est de développer une relation équitable avec les producteurs et les fabricants de matériaux et de matelas. La rémunération doit être juste et les conditions de travail doivent respecter l’intervenant. Il est bon de rappeler que l’intervention de l’homme reste très importante dans la fabrication d’un matelas. Par ailleurs, le fait que la fabrication de matelas reste très localisée en France, le relation et le contrôle est nettement plus facile que dans d’autres domaines.
Pour mémoire, voici quelques articles déjà parus dans notre blog sur le sommeil :
Un consom’acteur est un consommateur responsable et engagé qui se préoccupe pour chacun des achats qu’il effectue de son impact environnemental, social et économique, les trois composantes de la démarche développement durable.
Le consom’acteur ne s’arrête pas à une réflexion poussée lors de l’achat. Il se soucie également de la production de déchets.
Il privilégie une attitude citoyenne a une attitude consumériste. Il doit être conscient que le contenu de son caddie a une répercussion sur le monde dans lequel il vit. De ce fait il a un véritable pouvoir sur les changements de comportement de son entourage.
Si votre matelas est dans cet état là, n’attendez plus changer le !
Il s’agit d’une œuvre d’Aurore Champion, exposée actuellement à la XVIème Biennale internationale de céramique contemporaine. Vous pouvez voir l’œuvre et bien d’autres jusqu’au dimanche 18 septembre 2011 au couvent des cordeliers en plein cœur de Châteauroux [en savoir plus].
