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La philosophie du petit-déjeuner au lit.

19/07/2020
Le petit-déjeuner au lit

Le petit-déjeuner au lit – Photo de Tracy Hocking.

 

Le symbole du petit-déjeuner au lit.

Dans notre monde trépidant, prendre son temps devient parfois un luxe. En ce dimanche matin, encore sous la couette, j’ai envie de jouir de ce luxe. Depuis quelques mois, mes weekends ont étés rythmés par les obligations professionnelles et plus récemment le désir de retrouver des contacts plus sociaux à travers la famille et les amis. En ce dimanche de juillet, il pleut. La fenêtre est ouverte. Il ne fait pas très chaud et j’apprécie de remonter la couette. Mais ressentir un courant d’air me fait du bien. Je réalise le bonheur de ressentir le tissu des draps en coton sur ma peau, accentué par le temps. Effectivement, se débarrasser de la crainte de ne pas avoir le libère beaucoup. Même si je ne suis pas un grand adepte du petit-déjeuner au lit. Il me semble être le symbole de ce moment simple et dans mon cas rare.

Du petit-déjeuner au lit au plaisir.

Que l’on soit seul ou en couple. Que l’on dorme seul ou à deux, chacun pourra y trouver son plaisir. Pour cela, il suffit de se libérer de certaines culpabilités et de faire preuve d’un peu d’imagination. Effectivement, il s’agit d’un moment à soi ou pour partager. Quoique que cela puisse être les deux à la fois. En outre à deux, voilà un moment pour prendre soin l’un de l’autre. Pour certains, il s’agit d’une étape de la grasse matinée. De plus, le petit-déjeuner au lit peut faire partie des préliminaires à une relaxation sexuelle. Remarquez même seule ou seul, le lit doit être un moment de relaxation et de plaisir. On sait maintenant que cela ne rend pas sourd 😉.

L’opportunité de recouvrir l’importance du petit-déjeuner.

Que l’on soit adepte du petit-déjeuner au lit ou pas, il s’agit de l’opportunité de se réconcilier avec ce repas. Car le premier repas de la journée a pour vocation de relancer la machine restée au ralenti tout au long du sommeil. Malheureusement au cours de la semaine, il est souvent négligé voire sauté par manque de temps. Il s’agit d’un vrai élément de bien-être, de performance et de santé. Ceci dit ce matin au fond de mon lit, je ne suis pas dans la tenue pour vous faire la morale. Remarquez cela n’a jamais été l’objet du blog comment mieux dormir. Revenons à nos moutons qu’il n’est plus temps de compter. Je disais donc que l’on prenne le petit-déjeuner au lit ou pas, il marque un vrai moment de bien être sans contrainte.

Le bonheur de prendre son temps.

Le repas pris, nombreux se glisseront à nouveau sous la couette se laissant absorbés par le matelas. Puis, certains se rendormiront alors que d’autre se laisseront guider par leurs pensées voire leurs désirs. Le fait d’avoir le temps, parfois la nudité, laisseront place à la douceur. Évidemment, nous avons tous des images de dimanches matins où nous étions justes bien dans les bras l’un de l’autre. Puis le désir montant, l’orgasme passé, les corps enlacés, le temps semblait suspendu. Finalement, tout cela pour vous dire bon dimanche et bon petit-déjeuner. Par conséquent, osez prendre votre temps, il est même utile de s’ennuyer de temps en temps.

 

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Autour du lit

Confinement : pourquoi certains éprouvent un sentiment de culpabilité ?

22/05/2020
culpabilité

La culpabilité du confinement

 

Les différentes formes de culpabilité.

Voilà déjà plusieurs semaines que nous avons cessé le confinement. Après la découverte de cet enfermement de 55 jours nous découvrons la vie d’après. Après les nombreux échanges numériques, nous avons commencé à nous revoir. Lors des différentes discussions, ce qui me frappe, c’est que tout comme moi de nombreuses personnes ont ressenti un sentiment de culpabilité. Comme par exemple, de ne pas avoir compris le danger assez tôt. Ou bien pour de nombreuses mamans, la culpabilité de ne pas être une bonne maîtresse. Je ne sais d’où cela vient. Certainement que seul un psychologue pourrait répondre cas par cas. Alors pour la première fois sur comment mieux dormir nous n’allons pas répondre à la question posée. Mais, il m’a semblé bon de verbaliser et de partager cette expérience.

La culpabilité de ne pas être une bonne maman.

De nombreuses femmes témoignent avoir eu du mal à devenir une institutrice. Sans compter que bien souvent beaucoup d’entre elles ont du télétravailler, enseigner et assurer le quotidien. Plus particulièrement, je pense à une berrichonne, qui travaillait de 6 à 9 heures et de 20 heures à minuit quand les enfants était couchés. On imagine aisément son état d’épuisement. Visiblement à l’époque de l’enfant roi, il semblerait que les mamans ne se conçoivent que parfaites.

La culpabilité d’être un mauvais Français.

Sur ce thème, j’ai constaté plusieurs natures de culpabilité. Premièrement, les provinciaux (non non ce n’est pas péjoratif), dont les enfants ont subitement quitté la capitale, ont culpabilisé. Culpabilité de les avoir laissé faire. Culpabilité de les avoir laissé prendre des trains bondés. Alors que d’autres ont ressenti la culpabilité d’avoir laissé leur enfant dans une chambre universitaire minuscule. Deuxièmement, de nombreuses personnes ont ressenti le besoin de s’investir pour aider leur prochain. Et ce avec le sentiment de ne jamais en faire assez. Alors un merci à tous ces gens là.

La culpabilité de l’épouse.

Bien souvent, la femme multitâche se reproche de ne plus avoir eu le temps d’avoir été une femme et une épouse. Pire, j’en connais plusieurs, qui ont découvert qu’elles ne supportaient plus leurs maris. Le rapprochement de longue durée, voire la promiscuité ont être un révélateur des failles du couple. Certains spécialistes du couple prédisent même une vague de divorces dans les mois à venir. Rappelons que certaines ont même été victimes de violences conjugales.

La détresse de l’entrepreneur.

Notre monde pardonne guère au chef d’entreprise de ne pas prévoir. On peut effectivement admettre, que parfois cela se justifie. Mais dans la crise de la Covid (selon l’académie française, il s’agit d’un mot féminin), je pense que nous n’avons pas été nombreux à prévoir l’ampleur de cette crise. La femme ou l’homme qui entreprend a naturellement du mal à appréhender le risque de perdre ce qu’il a construit parfois depuis de bien nombreuses années. De plus, pour l’entrepreneur toute défaillance, signifie prendre le risque de d’équilibrer toute la chaîne de valeur. Par exemple avec d’un bout les salairiés et de l’autre les fournisseurs. En quelques heures, dès années de partenariat se retrouve mis à l’épreuve. De plus il faut préciser, que face l’échec certains et certaines mettent fin à leurs jours. La crise de la Covid a provoqué de toute part des drames humains.

Comment expliquer ce sentiment de culpabilité ?

Je n’en sais rien et j’aborde ce point avec beaucoup d’humilité. Personnellement, je me suis très vite senti responsable de ne pas être à la hauteur de l’enjeu que vivait notre pays. Mais également de ne pas avoir su protéger mon entreprise. Rassurez-vous, je vais bien et l’action m’a semblé être la solution pour avancer. En échangeant avec différentes de ces personnes, j’ai eu l’impression qu’il s’agissait de gens qui avaient pour nature de réfléchir, de se poser des questions. Si cela ne pouvait être que le prix à payer le fait d’avoir une vraie capacité à se remettre en cause. Pour conclure, peut-être n’avons nous pas fait assez, mais cela était bien mieux que d’être tétanisé devant son écran de télé en recherchant tout ce qui allait pas.

Prenez soin de vous !

 

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Autour du lit

Quel est notre rapport à la nudité ?

12/04/2020
nudité 1001 fesses project

Photo : Emilie Mercier et Frédérique Marseille pour le projet 1001 fesses (*).

 

La nudité est-elle gênante ?

Vous avez peut-être entendu parler de cette femme américaine qui a dû plaider coupable d’attentat à la pudeur envers son mari car elle lui avait montré ses seins. En fait, il s’agit d’une histoire un peu plus complexe. Le couple reformé bricolait topless dans leur garage. Les enfants du mari sont entrés et ont vu leur belle-mère seins nus. Puis un d’eux a rapporté cela à sa mère. Cette dernière a porté plainte. Pour éviter d’être fichée au fichier des délinquants sexuels, elle a plaidé coupable envers son mari. Alors, je vous ferai grâce des réflexions sur les excès de la justice américaine ou sur la vengeance des ex. Mais, un matin au café avec 3 amis (une femme et deux hommes), le sujet est venu dans la conversation. Les remarques étaient étonnamment aussi variées sur cette nudité. Ainsi, ces réflexions riches m’ont semblées tout à fait dignes d’une réflexion à mener sur ce blog.

Quel est notre rapport à notre corps ?

En fait, ce que révèle cette anecdote, c’est notre rapport à la nudité. Et par extension le rapport à notre propre corps. Je vous assure, pour moi qui suis d’une pudeur extrême, aborder ce sujet n’est pas si simple. Par exemple, je ne suis pas du genre à me promener en short et surtout torse nu. Et au-delà de la notion de nudité, c’est aussi cette notion de torse nu qui diffère qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme. Effectivement, bien souvent la poitrine d’une femme est sexualisée, alors que celle d’un homme ne semble pas l’être. Dans notre discussion, notre amie féminine nous faisait remarquer que « bricoler topless n’était pas très pratique de manière générale ». Immédiatement, elle imaginait la peinture qui tombait à même sa peau. Tout en considérant que « les seins de madame sont plus fragiles ».

La nudité, un problème de culture et sexualisation et du corps ?

En fait, j’ai l’impression que la nudité est un problème de culture et de sexualisation du corps. Car on connaît tous des situations où nus nous sommes bien loin d’une pensée sexuelle. Par exemple, je pense à la consultation chez le gynécologue pour madame et chez l’urologue pour monsieur. Alors que nous nous sommes tous retrouvés face à quelqu’un d’habillé qui nous suggérait le désir. Ou bien encore, certains peuples qui vivent bien plus nus que nous, n’ont pas le même regard les uns sur les autres.

Le rapport à notre corps.

Par ailleurs, on ne peut pas parler de nudité sans parler du rapport que nous avons à notre corps. Effectivement cela peut dépendre des situations. Cela dépend aussi des individus et des périodes de la vie. Car il fluctue pour chacun tout au long de l’existence. Par exemple, si le petit enfant ne connaît pas la pudeur, l’adolescent est confronté à un véritable orage psychologique. De même, si le jeune adulte peut finir par apprivoiser son corps, en prenant de l’âge certaines personnes peuvent à nouveau ressentir certaines gènes, avec l’évolution de ce satané corps. Ceci dit, complexé ou pas, le fait de se sentir nu peut fasciner. De nombreux pudiques comme moi aimeraient tenter l’expérience du naturisme. Probablement une envie de dépassement de soi et de découvrir un autre rapport à son corps. Peut-être s’agit-il d’une envie refoulée de se repositionner au cœur de la nature. Environnement dont nous faisons partie, mais que nous avons l’affreuse tendance à oublier.

La gêne de se retrouver nu.

Pudeur mise à part, le contexte dans lequel nous nous retrouvons nus influe sur le sentiment éprouvé. Par exemple se déshabiller de but en blanc devant quelqu’un est généralement gênant. Alors qu’après une douche, la nudité devient bien plus agréable. Les choses deviennent bien plus évidentes et désinhibantes quand tout le monde est dans la même situation, comme à la plage ou dans un sauna. Par ailleurs, la sexualisation du corps peut rendre la nudité fort agréable. Évidemment, à condition que nous l’ayons souhaité. Effectivement, se retrouver nu avec l’être aimé nous désinhibe. Mieux, ce sentiment nous permet de nous sentir plus beaux et valorisés.


(*) 1001 fesses project : Emilie Mercier et Frédérique Marseille se sont donné la mission de prendre en photos 1001 fesses. L’idée de ces deux amies, est de réconcilier les femmes avec leurs corps. Une belle démarche artistique et de body positive autour de la nudité.

 

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Autour du lit

Se coucher tard nuit !

19/01/2020
Se coucher tard nuit

Raymond Devos : « Se coucher tard nuit. »

 

La chanson la plus courte de Raymond Devos.

Personnellement, j’avoue avoir un faible pour Raymond Devos. Et tout particulièrement, son art de jouer avec les mots et la langue française. Mais, je ne connaissais pas cette chanson « Se coucher tard nuit. » Et pourtant, cela ne peut être qu’une évidence de la partager sur un blog comme comment mieux dormir. Alors voilà c’est chose faite.

La vidéo de la chanson humoristique de Raymond Devos. En fait, en six seconde, il chante « Se coucher tard nuit ». Voilà, le génie de Raymond, affirmer que plus la chanson sera courte plus vite on sera au lit. N’est-ce pas là l’essentiel.

 

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Autour du lit

Le petit-déjeuner au lit est-il romantique ?

12/01/2020
petit-dejeuner au lit

Le petit-déjeuner au lit n’est pas toujours très pratique.

 

Le petit-déjeuner un repas essentiel.

Pour vous qui connaissez bien notre blog comment mieux dormir, vous savez combien l’alimentation a son importance pour bien dormir. Certes, cela permet de bien s’endormir. Mais également, pour bien démarrer la journée. Effectivement, le petit déjeuner est un repas essentiel à ne pas négliger. Car après une bonne nuit, il faut relancer la machine qu’est le corps en lui redonnant du carburant. Il sert à tenir jusqu’au repas du midi et ne pas être victime du coup de pompe de la fin de matinée. A notre époque nos repas sont de plus en plus déstructurés, le petit-déjeuner est trop souvent sauté. Alors prenons le temps de comprendre les éléments qui expliquent cette importance. Enfin, nous reviendrons sur la spécificité du petit-déjeuner au lit.

Que dois apporter un bon petit-déjeuner ?

Il doit tout d’abord réhydrater après une nuit de jeûne. Car pendant le sommeil, l’organisme brûle en moyenne soixante calories par heure. Ensuite, il sert à rassasier durablement. C’est pourquoi, on privilégiera un produit céréalier (baguette, céréales,…). De plus, un bon petit-déjeuner au lit ou pas, doit également apporter du calcium, des fibres, des vitamines et des minéraux. Il faut noter, qu’au delà de l’énergie procurée, la qualité de ce repas permet de réguler l’appétit tout au long de la journée.

Le petit-déjeuner au lit, romantique ou juste inconfortable ?

Il jouit d’une image romantique. Finalement, il s’agit plus d’un mythe que d’une réalité. Dans la littérature, il s’agit du principe même du romantisme. Effectivement, bien souvent l’amour est fantasmé et la réalité jamais appréciée. Mais revenons à notre petit-déjeuner au lit. Il faut reconnaitre que ce n’est pas toujours bien confortable. Il n’est pas rare de chopper une douleur, voire une crampe. Et je ne parle même pas des miettes qui gratteront la nuit suivante, ou du café renversé. Mais, malgré ces inconvénients, bien des femmes aiment qu’on leur apporte le petit-déjeuner au lit. Particulièrement, je pense à un couple ou monsieur apportait le plateau tous les matins à madame. Ceci dit, dans bien des couples, il s’agit d’une pratique plus occasionnelle. Peut-être que la rareté en fait la valeur….

Le petit-déjeuner au lit, un moment d’intimité.

Force est de constater qu’après une semaine trépidante, le dimanche matin reste un moment privilégié où le couple bénéficie de plus de temps. Un moment, pour partager, pour prendre soin l’un de l’autre. Par ailleurs, pour certains, il s’agit d’une étape de la grasse matinée. Le petit-déjeuner au lit peut faire partie des préliminaires à une relaxation sexuelle. Encore une fois au lit, chacun invente la vie qui lui va 😉!

 

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Autour du lit

Quels sont vos souvenirs de la nuit de Noël ?

22/12/2019
souvenirs de la nuit de Noel

Les souvenirs de la nuit de Noël.

 

Nuit de Noël, dans quel cap êtes vous ?

La nuit de Noël reste un souvenir marquant des enfants que nous avons étés. Personnellement, je me souviens de l’attente. Effectivement, le matin du 25 décembre, réveillé avant le signal, ces moments me semblaient interminables. Ils participaient probablement à l’émotion et à la valeur de cet événement rare. Mais les français se partagent entre ceux qui ouvrent les cadeaux le soir du 24 décembre avant d’aller se coucher. Et d’autre part, ceux qui les ouvrent en se levant le 25 décembre. En fait, seul le lit sépare ces deux traditions. Donc une histoire de lit et de nuit, comment mieux dormir ne pouvait donc pas laisser passer le sujet des souvenirs de la nuit de Noël.

Cadeau du soir ou cadeau du matin ?

En fait, il semblerait que les amateurs du 24 au soir préfèrent la distribution des cadeaux par le père Noël en personne. Alors, que les amateurs du 25 au matin les découvrent sous le sapin, alors que le brave homme a finit sa tournée. Cependant, que l’on soit cadeau du soir ou cadeau du matin, les premiers font une belle rencontre, les seconds travaillent leur imaginaire. Ceci dit la tradition de s’offrir des cadeaux comme on le connaît aujourd’hui, daterait de la fin du 19ème siècle. A cette époque on ne se posait pas vraiment de questions sur la pertinence ou non de cadeaux genrés. Effectivement, les filles recevaient des jouets en rapport avec leur futur rôle de maîtresse de maison. Alors que les garçons recevaient des soldats de plomb, des trains ou des jeux d’adresse. Voilà une explication de l’origine de nos souvenirs de la nuit de Noël.

L’histoire des cadeaux de la nuit de Noël.

Pour aller plus loin, le père Noël est lui aussi très récent. En fait, il s’agit de l’appropriation de la coutume américaine. Cette légende contée aux enfants veut que ce soit le Père Noël qui livre les cadeaux en passant par la cheminée. Mais bien auparavant en France on faisait déjà des offrandes. Cela remonterait aux étrennes de la royauté romaine dans l’Antiquité. Mais dans la tradition chrétienne les cadeaux à l’attention des enfants dateraient plus probablement des fêtes liturgiques chrétiennes du Moyen Âge. Ainsi on s’échangeait des cadeaux pour reproduire la présentation des offrandes des bergers et des mages à l’enfant Jésus. Plus généralement, la veille de Noël, les enfants déposaient leurs souliers sous le sapin. On offrait généralement des choses qui se nageaient. Ainsi évoluèrent les souvenirs de la nuit de Noël.

Songes et souvenirs de la nuit de Noël.

Finalement, les souvenirs de la nuit de Noël proviennent de notre imaginaire. Certains dirons même que l’histoire du père Noël est avant tout le premier mensonge raconté à un enfant. Par ailleurs, cette nuit est source de bien des rêves. Le soir au lit, glissé sous sa couette avec son doudou, l’enfant rêve de ses cadeaux à venir. Puis en vieillissant, apparaissent les questions plus rationnelles sur l’existence du père Noël. Enfin, avec la fin de la croyance en cette légende, il commence à faire des cadeaux aux autres.

 

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Autour du lit

Qui n’a pas rêvé de vivre au lit ?

01/12/2019
vivre au lit

Film Alexandre le Bienheureux d’Yves Robert

 

Vivre au lit comme Philippe Noiret.

Les moins jeunes d’entre nous se souviennent certainement du film Alexandre le Bienheureux d’Yves Robert. Rappelez vous Philippe Noiret ne quittait plus son lit, juste son chien assurait le contact avec l’extérieur. Un savant jeux de cordages et de poulies lui permettait de faire descendre le saucisson ou la bouteille de vin par exemple. Alors, je ne sais pas si Yves Robert était un précurseur de la tendance Hygge dont nous vous parlions, il a déjà quelques temps sur comment mieux dormir. Vous savez cette tendance venue du Danemark, qui consiste à préférer rester sous la couette. Plus précisément, il s’agit d’aimer rester chez soi, préférer le pyjama pilou pilou. En quelques sortes, aimer vivre au lit. Mais si Alexandre Le Bienheureux ne voulait plus voir personne, les hygges ne rechignent pas forcément à recevoir chez eux.

Le bonheur est sous la couette.

Ne dit-on pas que le bonheur est sous la couette ? J’imagine déjà les pensées de certains. Mais pour commencer un des plaisirs de vivre au lit est de se détendre. Et plus précisément de se déconnecter de l’extérieur, du monde stressant et des soucis quotidiens. D’où le fantasme de vivre au lit, et de tomber amoureux de son matelas. Ceci dit, on imagine bien le poids de la solitude. Mais là encore, il ne s’agit que d’une vision contemporaine. Effectivement, bien longtemps nos rois recevaient dans leur chambre. Et au XVIII ème siècle les bourgeois s’inspirant des rois se sont mis à recevoir également dans leur chambre. Précisons bande de petits coquins que l’idée n’était pas forcément de finir sous la couette avec les invités.

Ils ont fait l’expérience de vivre au lit.

Nous avons tous l’image de l’adolescent qui fait tout allongé sur son lit. Ainsi, cela va de ses devoirs, à jouer avec sa console préférée, en passant par manger un hamburger. Reconnaissons qu’il n’a pas trop le choix, aux vues de la grandeur des chambres actuelles. Mais par exemple, Yannick Haenel revendiquant dans Charlie Hebdo en juillet 2019, d’avoir la passion de vivre au lit. Même si, il revendique de ne pas être paresseux, il aime lire, écrire sur son matelas. Finalement, il affirme : « On me demande où je pars en vacances cet été : figurez-vous que je ne pars ni en juillet ni en août – comme toujours, et plus que jamais, je reste au lit. »

Vivre au lit pendant un an.

Par ailleurs, une londonienne c’est inspirée du roman de Sue Townsend, « La Femme qui décida de passer une année au lit » paru aux Éditions 10/18. Effectivement, Eva notre Londonienne, découverte dans Le Figaro Madame, est restée carrément sous la couette pendant une année complète. Après avoir été une maman épanouie de deux jumeaux, elle a profité de leur départ de la maison familiale pour l’université, pour vivre au lit pendant un an. Visiblement, cela a été plus motivé par le goût de la transgression et de créer un effet de rupture avec sa vie de maman, que par une dépression.

Au lit on lit aussi.

Enfin, on ne peut pas parler de vivre au lit, sans parler de lecture. En fait, nous sommes nombreux, à utiliser notre matelas préféré comme écrin pour nous envoler vers de belles histoires. Plus particulièrement, il faut reconnaître que le lit est particulièrement confortable quand on lit. De plus, il faut reconnaître que lire au coucher, nous aide à mieux nous endormir, contrairement à madame télé. Et pourquoi pas commencer par lire le livre de Sue Townsend.

 

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Autour du lit

Quoi de neuf en matière de chambre contemporaine ?

15/09/2019
Chambre contemporaine salon Maison et Objet

Espace What’s new du salon Maison et Objet.

 

What’s new une vision de la chambre contemporaine

La chambre doit-être un espace dédié au sommeil et un véritable cocon de bien-être. Nous ne nous lasserons jamais de le dire. Alors, évidemment, lors de notre visite au salon Maison et Objet les concepts tournés autour de la chambre ont particulièrement retenu notre attention. En fait, il s’agit d’un salon professionnel dédié à la maison qui se tient à Paris deux fois par an. Parmi les nombreuses découvertes que nous avons faites, sur comment mieux dormir nous ne pouvions pas passer à côté de l’espace What’s new consacré à la chambre contemporaine. Plus précisément, on trouve des stands de marques où les acheteurs de magasins enrichissent leurs catalogues. Mais au milieu de tout cela l’organisateur propose des espaces d’inspiration par thématiques appelé What’s new pour prendre de la hauteur. Alors place à notre voyage photographique forcément subjectif.

La chambre contemporaine : confort et générosité.

En fait, je vous ferai grâce de grandes explications scientifiques dont je n’ai pas le talent 😉. Mais, j’ai aimé le coté cossu, déco et pas chargé des chambres proposées. Effectivement, dans chaque chambre le lit est épais. Il s’agit d’une véritable invitation au sommeil. Ils semblent tous nous attirer. Ils connotent confort et moelleux. De plus, on ressent tout de suite l’espace. D’une part avec une circulation facile. Car il est important qu’une chambre ne soit pas oppressante. D’autre part, avec la largeur du matelas. De plus en plus les literies king size envahissent nos chambres. Finalement, la générosité devient le maître mot de la chambre contemporaine. On le voit bien, à l’épaisseur de la couette, que l’on n’hésite plus à doubler. Également, je ne serais pas surpris de la présence d’un surmatelas.

L’audace de la chambre noire.

La couleur noire souffre de son assimilation au deuil. Alors qu’elle présente de nombreux intérêts en matière de bien-être et de déco. Et l’audace des créateurs de What’s new de Maison et Objet paie. Car sincèrement, je m’y suis senti tout de suite bien. Rien à voir avec la chambre noire de Louise de Lorraine au château de Chenonceau qui voulait porter le deuil de son mari. Dans chaque chambre contemporaine du salon, la lumière se diffuse idéalement. Elle participe à l’atmosphère si particulière de ces lieux. Reconnaissez que nous ne sommes pas dans la froideur de certaines décos contemporaines.

La chambre bain : intimité et convivialité.

La pièce immédiatement complémentaire à la chambre, me semble être la salle de bain. Depuis déjà de nombreuses années, j’ai fait ce choix. Mais bon, je ne suis pas là pour parler de moi. Évidemment, se laver avant d’aller au lit, présente des avantages d’hygiène. Mais également, cela apporte des vertus intéressantes de bien-être et de détente, pour se préparer au sommeil. Le salon Maison et Objet présentait deux exemples de chambres bain. Deux solutions qui allient intimité et convivialité. Effectivement, on se sent bien et se voit bien y partager des moments intimes en couple. Finalement, la chambre contemporaine doit être une lieu de vie et de plaisir.

Salon Maison & Objet Paris du 6 au 10 septembre 2019 en images.

Chambre contemporaine

Espace sommeil de la première chambre bain (photo 1).

 

espace bain chambre contemporaine

Espace bain de la première chambre contemporaine (photo 2).

 

Chambre contemporaine

Deuxième chambre bain (photo 3).

 

Chambre bain contemporaine

Espace bain de la deuxième chambre (photo 4).

 

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Autour du lit

Une plaque émaillée Epéda témoignage de l’histoire du matelas

08/09/2019
Plaque émaillée Epéda

Plaque émaillée Epéda – CP Brocante des commères

 

La brocante des commères au service de la publicité pour les matelas.

En fait, il y a quelques semaines, je vous parlais sur notre blog préféré des tendances de la literie. Avec notamment, le retour en force de la publicité sous l’impulsion des disrupteurs de literie. En ce dimanche, mon copain Christophe de la brocante des commères vient de trouver une plaque émaillée Epéda. En quelques, sortes un témoignage de l’histoire de la publicité pour les matelas en France. Plus précisément, il s’agit d’une plaque publicitaire trouvée sur la brocante de Besançon le 8 septembre. Je présume que la marque française Epéda équipait ses points de vente de cette signalétique. Certes, elle est un peu abîmée, mais elle reste un témoignage intéressant. Je ne sais pas de quand, elle date. Mais, on sent bien l’esprit réclame qui a précédé d’avènement de la publicité contemporaine.

La plaque émaillée Epéda

Comme diraient, la brocante des commères et tous les spécialistes, elle est dans son jus. Ces plaques publicitaires ont connues leur âge d’or de 1900 à 1960. De plus, la marque de matelas Epéda date de 1929. Ce qui réduit déjà la période de cette plaque émaillée Epéda. Enfin, après quelques recherches sur internet, elle daterait de 1952. Par ailleurs, il semblerait qu’elle soit l’œuvre des Émailleries de Koekelberg. Un fabricant implanté en Belgique. Je ne sais pas si elle existe toujours. Merci Christophe pour cette trouvaille. Nous comptons sur toi pour poursuivre notre culture de l’histoire du matelas made in France.

Histoire de la publicité de matelas Français.

Cette plaque, nous donne l’opportunité, de revisionner quelques spots publicitaires de matelas cultes. Vous trouverez le lien ci-dessous. Pour les plus jeunes d’entre nous, rappelons que les années 80 ont été une période bénie de la publicité télévisée. Notamment, Avec de sagas marquantes qui témoignent d’une certaine créativité et surtout efficacité.

 

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Autour du lit

C’est décidé, je me mets au slow ?

18/08/2019
slow life

Le slow bedding – Photo de Logan Nolin

 

Un tour d’horizon de la slow Life.

Pour les moins jeunes d’entre nous, non je ne vais pas même mettre à danser. Tout d’abord, pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas doué pour cette discipline. Même si cette danse considérée aujourd’hui comme kitch, avait quelques avantages sympas. En fait, je veux parler du phénomène du slow life. Vous savez cette philosophie qui consiste à lever le pied et à se concentrer sur l’essentiel. Il s’agit de reprendre le pouvoir sur son emploi du temps et de vivre au rythme des ressources de la planète. Par extension, d’autres disciplines se sont emparées du mouvement. Ainsi, nous entendons régulièrement parler de slow food, de slow design et même de slow sex. Alors, je vous propose un tour d’horizon en tentant quelques définitions. En commençant évidemment par le définition de la slow Life. Un thème légitime sur un blog comme comment mieux dormir.

Slow life définition.

L’idée générale de la slow Life, consiste à reprendre possession de son emploi du temps et de vivre en fonction de ressources naturelles. Le magazine Elle définit la slow life comme une contre culture qui s’oppose au fast living. En d’autres termes, nous écartons l’emploi du temps effréné. Fini la sensation de ne pas avoir le temps et la journée rythmée par le stress. L’idée est de reprendre la main sur sa vie. Ce n’est pas parce que l’on court continuellement que l’on fait plus de choses. De plus, les spécialistes de la slow life défendent le respect de la nature. Plus précisément, il s’agit de vivre au rythme des ressources naturelles. Évidemment, il y a de nombreuses manières de mettre en ouvre cet engagement. Comme par exemple, ne pas manger de cerises ou de tomates en hiver.

En route vers le slow design.

Le slow design est une partie évidente de la slow life. Une démarche globale qui a pour objectif de créer quelque chose qui a une vraie utilité et de qualité. Effectivement, un produit fonctionnel et solide dure plus longtemps. Tout d’abord, pour la création, on prend le temps nécessaire pour concevoir le produit ou le service. Ainsi cette démarche inclue les valeurs du développement durable (Sociale, environnementale et économique). Le but n’est pas qu’un produit en pousse un autre ou soit standardisé. Dans l’idéal, il doit s’agir de créations uniques. De plus, sa structure et son élaboration doivent être les plus simples possibles. Il va de soi que le choix des matériaux doit privilégier les trois clés du développement durable. Avec évidemment des matériaux recyclés pour le volet environnemental. Enfin, la production locale est la règle avec si possible la valorisation de l’artisanat.

La slow deco, une autre façon de consommer et de vivre.

En France, nous sommes passés d’une décoration d’intérieur figée à une déco plus éphémère. Mais devons nous pour cela devenir des acheteurs compulsifs et jeter à tout va ? La slow déco, récemment mise en avant par le magazine Home, est le contraire de cela. Effectivement, ce mouvement de décoration fait la part belle à l’upcycling et au do it yourself. Un meuble sauvé d’un grenier où tout simplement chiné retrouvera une nouvelle vie. De plus customisé, il risque de devenir tendance. Et vous ne risquerez pas de le retrouver partout. Finalement, l’idée allie le souhait de personnalisation et de consommation responsable.

La Slow Food, l’origine de la slow life.

A l’origine de ce mouvement pour la lenteur (je sais la traduction n’est pas flatteuse), il y a eu la Slow Food. En fait, il s’agit d’un mouvement né en Italie. L’objectif principal réside dans la volonté de sensibiliser les citoyens à l’écogastronomie et à l’alterconsommation. En outre, cela consiste à œuvrer pour une consommation plus respectueuse de l’environnement et plus éthique. Évidemment, cela s’inscrit dans une démarche développement durable. Comme par exemple des produits issus du commerce équitable et de l’agriculture biologique. Elle est organisée en association à but non lucratif. De plus, elle est reconnue par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (ou FAO). Dans ce cadre, chaque année, les membres animent des actions de promotion.

Le slow travel.

Et pourquoi ne pas profiter des vacances pour changer de rythme. En toute cohérence, l’adepte de la slow life passera au slow travel. C’est à dire qu’il va préférer voyager en train ou en bateau, plutôt qu’en avion. Fini le tourisme traditionnel où l’on découvre des lieux sans s’intéresser aux gens qui y vivent. Effectivement, on expérimente, on ne consomme pas. Finalement, on va à la rencontre de la population et on abandonne guides et appareils photo. On vit, on découvre avec ses propres yeux et non au travers de l’objectif de son appareil photo ou de son téléphone.

Le slow sex pour plus de plaisir

Je vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas de faire moins l’amour. Ou bien d’un mouvement qui prônerait l’abstinence. Bien au contraire, cela consiste à faire une plus grande place aux sensations et au plaisir. Il s’agit de faire l’amour plus lentement en se préoccupant du désir de l’autre et du sien bien sûr. L’épanouissement sexuel passe par le fait de redonner la parole à son corps, et non de céder à la performance. Selon Diana Richardson, dans le magazine Psychologies, il s’agit de ralentir pour découvrir de nouvelles sensations en restant connecté à ses émotions. En quelques sortes, c’est également un des principes du tantrisme. En se dégageant, de la pression d’aller droit au but, l’orgasme, tout devient plaisir. Sans compter, qu’avec un peu d’expérience, le plaisir est beaucoup plus certains.

Et si la literie lançait le slow bedding ?

Pourquoi la literie ne pourrait pas être contaminée par le mouvement du slow life ? Alors c’est tout naturellement que je me suis livré à une réflexion pour définir ce que pourrait-être le slow bedding.  Premièrement, l’objectif serait d’aller à l’essentiel : le confort pour bien dormir sans matières inutiles. Deuxièmement, choisir des matières naturelles saines et écologiques. Troisièmement, privilégier une fabrication locale avec le respect des conditions de travail. Plus particulièrement, je pense évidemment à la fabrication du matelas, mais aussi au tissage et à la confection du linge de lit. Un point plus difficile à trouver en vrai made in France.

 

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